Un beau matin j’ai été voir le coquelicot que Charles m’avait offert, comme tous les matins.

Soudain, je remarquai qu’il avait changé de couleur, il avait fané. Comme lui, je baissai la tête et je pleurai.

Peu de temps après, mon papa arriva et il me vit toute triste. Pour me réconforter, il décida de m’emmener au parc.

Je me balançai toute seule sur la balançoire, quand j’aperçus Charles au loin. Je courus vers lui. Il, était très content de me revoir et moi aussi. Nous glissions sur le toboggan quand mon papa m’appela ; je dus dire au revoir à Charles et partir.

Arrivés à la maison une dame appela mon papa au téléphone. Ils discutaient depuis dix minutes quand mon papa hurla un MERCI !!!!!! De joie. Je me demandai ce qu’ils disaient. Il me prit dans ses bras et me fit un gros câlin. Il me dit qu’il avait trouvé un emploi. J’ai partagé sa joie.

Le lendemain, papa m’a emmené à son travail. Il s’est arrêté devant une magnifique maison et m’a dit que c’était là et qu’il était jardinier. Ce n’était pas ce que j’espérai mais c’était mieux que rien. Il sonna et une dame apparut. Soudain je vis Charles sur le perron. Mon papa me révéla qu’il devait entretenir le jardin de la maman de Charles et que je pourrai donc jouer avec lui tous les jours.

Pour fêter cela nous allions tous ensemble au parc. Charles et moi, on a joué toute l’après-midi. Au moment de partir j’étais contente, et la cerise sur le gâteau : c’est que Charles juste avant que je parte me cueillit et m’offrit un nouveau coquelicot.

A la maison, je jetai le vieux, je changeai l’eau et mit le nouveau sur ma table de chevet.

J’étais tellement triste de ne plus revoir Réglisse. Alors, je décidai de fuguer et d’aller au parc. Je préparai mon sac avec quelques provisions et c’était parti pour l’aventure !

Une fois arrivé au parc, j’aperçus des gendarmes. Ma maman les avait appelés pour me retrouver. Ils m’ont vu. Les gendarmes m’ont dit qu’ils étaient venus me chercher.

De retour à la maison, ma maman était très contente de me revoir, mais après elle m’a disputé car je n’avais pas le droit de fuguer.

J’ai été puni pendant deux semaines et en plus je n’ai toujours pas revu Réglisse. J’étais tellement triste. Soudain, j’ai entendu la voix de Réglisse au téléphone. Car les gendarmes ont donné le numéro de Réglisse. J’allais revoir Réglisse dans peu de temps !

Quelques jours plus tard, c’était l’heure du rendez-vous. J’ai retrouvé Réglisse ce qui m’a rendu le plus heureux, c’est que ma mère a proposé un emploi au père de Réglisse car il était au chômage. Ma maman lui a proposé d’être jardinier. Il a tout de suite accepté. Et tout le monde était content.

Un matin, dans la semaine, je me suis levée tard. Charles dormait encore, il devait se lever, donc je suis allée le réveiller. Mais quand je suis entrée dans la chambre, il n’y était pas ! Alors, je me suis mise à le chercher ; dans la maison : personne…

Je décidai d’ appeler les gendarmes et je les ai suppliés de retrouver mon fils.

Au bout d’une demi-heure, la police était devant la maison avec Charles. Il a passé un mauvais quart d’heure !

« Deux semaines ! Tu seras puni pour ce que tu as fait ! Tu te rends compte ? » lui ai-je crié.

Deux semaines s’étaient passées et Charles était de plus en plus triste. Je lui proposai alors d’appeler le papa de Réglisse. Il se mit à sauter de joie, alors je suis allée chercher le téléphone pour appeler Réglisse afin que Charles la revoie.

Le père de Réglisse avait l’air surpris que je l’appelle et le lendemain nous allions au parc avec les enfants. Les enfants ont joué tout le temps et moi, j’ai parlé avec le père de Réglisse. Il m’a raconté qu’il avait perdu son emploi.

Alors je lui ai proposé de travailler en tant que jardinier. Il a accepté mais il avait l’air surpris.

Désormais Réglisse et Charles peuvent se voir toutes les semaines.

Quand nous rentrâmes, je vis Réglisse avec un coquelicot dans les mains et elle le mit dans une tasse.

Quelques heures plus tard, le téléphone sonna. Je répondis et soudain j’entendis une voix qui m’était familière. Je me rappelais avoir entendu cette voix au parc. La voix me proposait de venir au parc le lendemain, alors j’ai accepté.

Le lendemain matin, Albert, Réglisse et moi nous partîmes pour le parc. Je m’assis sur le même banc qu’hier, et j’attendis.

Quelques minutes plus tard, un chien, un enfant et une dame apparurent. Soudain je reconnus son visage ; c’était celui de la dame qui était assise sur le banc à côté de moi la veille. Elle me rejoignit sur le banc. Je dis à Réglisse qu’elle pouvait aller jouer avec l’enfant.

La dame me demanda pourquoi j’étais si triste. Je répondis que c’était parce que j’avais perdu mon emploi. Alors, elle eut une idée, elle me proposa un job qui consistait à entretenir son jardin.

Elle dit « Comme ça mon fils et Réglisse pourront jouer ensemble et vous gagnerez un peu d’argent. »

Je réfléchis et j’acceptai.